Le harcèlement moral est tellement ancré dans les mœurs réunionnaises que beaucoup le considèrent comme normal. Loisir, humour péi, punition, les « arguments » ne manquent pas pour justifier cet acte dégradant, blessant et mortel dans les pires cas (hausse des risques cardiaques, incitation à la violence physique et aux complots, dégradation de la santé et du niveau de vie, anéantissement de la vie privée et dépression, …).
UNE HISTOIRE DE LA RÉUNION DRAMATIQUE GÉNÉRANT UN PRÉSENT CHAOTIQUE
L’esclavage par la culture de délation entre esclaves et voulue par les maîtres, puis le communisme de la classe politique ont fait des dégâts dans l’inconscient collectif. Ainsi des réunionnais sont agressés car ils ne rentrent pas dans le moule du « bon réunionnais » censé être passif, insignifiant, soumis et sans influence sur la société.
Sont notamment harcelés :
– Les démocrates anti-fraudes électorales (massives aux scrutins de la Réunion)
– Les opposants politiques des élus (tous les partis politiques réunionnais sont concernés)
– Les lanceurs d’alerte dénonçant des pratiques, des situations dangereuses pour la société
– Les journalistes révélant des sujets importants, mais dérangeants des intérêts puissants
– Les associations et militants droits-de-l’hommistes, revendiquant l’Etat de Droit à l’île de la Réunion (souvent caricaturés en fascistes et racistes parce que les Droits de l’Homme seraient une importation identitaire de l’Occident et donc une néocolonisation culturelle)
– Les associations de la protection animale (vues comme des ennemies de la Réunion, au motif que la maltraitance et l’errance animales feraient partie du mode de vie réunionnais)
– Les militants de la crise requins (caricaturés en bourreaux de la faune locale alors que la prolifération des squales est avérée, présentés en pourfendeurs de l’écologie tandis que leurs harceleurs sont les mêmes qui harcèlent les associations sensibilisant à la pollution)
– Les associations sensibilisant à la pollution (vues comme des ennemies des Réunionnais, parce que toute critique d’un comportement à la Réunion est vite caricaturée en critique de toute la Réunion, en dénigrement de tous les Réunionnais, réflexe identitaire déplacé)
– Les gens à l’orientation sexuelle minoritaire (comme les homosexuels considérés fous)
– Les immigrés (zorèy et étrangers vus comme un danger pour l’identité réunionnaise)
– Les entrepreneurs (suscitant la jalousie par leur potentiel d’enrichissement rapide)
– Les surdoués (donnant à leurs voisins un complexe d’infériorité intellectuelle, la haine)
Heureusement pour remédier à ce fléau sociétal des solutions existent : législative, policière, judiciaire, médicale, technologique, éducative, médiatique et économique.
UNE LOI ANTI-HARCÈLEMENT MORAL SPÉCIFIQUE À LA RÉUNION
Le droit français reste flou sur la notion de harcèlement moral, notamment dans un cadre privé : voisinage, famille, etc. En conséquence une loi explicite doit être rédigée et votée. D’abord appliquée à la Réunion, elle pourra ensuite être reprise au niveau national.
DE NOUVEAUX MOYENS D’ENQUÊTE POUR LA POLICE
Cette loi octroiera à la Police des dispositifs de vidéosurveillance mobiles. Miniatures et discrets, ils s’incrusteront partout. Posés près du domicile de la victime et/ou des harceleurs supposés (à l’insu de ces derniers), leur qualité technique identifiera les coupables et la nature précise des faits.
DES CONDAMNATIONS DISSUASIVES
Les condamnations doivent s’élever à la hauteur des préjudices de la victime qui voit sa qualité de vie, sa santé et parfois sa situation économique se dégrader dangereusement. De fortes amendes en rapport avec le niveau des dégâts seront donc légitimes pour réparer la souffrance de la victime. En cas de multiples récidives, une ordonnance d’expulsion sera décidée afin de ramener la paix. Si cela se répète ailleurs : la prison voire un internement psychiatrique pour les cas les plus difficiles, avérés irrécupérables d’un point de vue pénal.
UNE AIDE À LA VICTIME LE TEMPS DES PROCÉDURES POLICIÈRES ET JUDICIAIRES
Le temps de l’enquête et du procès n’étant pas celui du harcèlement, on doit porter secours à la victime présumée. Des écouteurs ou casques à réduction de bruit active lui seront donc prêtés jusqu’au jugement du tribunal, ainsi qu’un dispositif innovant appelé Muzo capable d’effacer la nuisance sonore des harceleurs. L’archaïsme sera vaincu par la modernité.
DES CAMPAGNES DANS LES ÉCOLES, LES QUARTIERS ET LES MÉDIAS
Des associations d’éducation populaire passeront dans les écoles et les quartiers pour informer et rééduquer dans le sens des Droits de l’Homme, du respect de tous. De même des spots TV et radio, des panneaux publicitaires, des pages Facebook avec des vidéos virales sensibiliseront le grand public à la dangerosité du harcèlement moral, des ladi lafé. Messages rappelant des principes qui devraient être évidents pour tous :
– Une rumeur n’est pas la vérité
– On n’accuse pas sans preuve, sans faits vérifiés
– On ne jette pas de sort de marabout aux gens, c’est de la violence
– Les moqueries en réunion, les « moukatages » répétés sont des agressions
– Si on a un souci avec un individu on ne l’insulte pas, on lui en parle tranquillement
– On s’adresse toujours à quelqu’un en face et non en se tenant dissimulé ou à distance
Exemple d’énergumène sévissant en toute impunité :
Enfin le boom économique peut réduire le harcèlement moral dans notre île, celui-ci étant aussi dû à l’oisiveté mère de tous les vices (près de la moitié des réunionnais sont inactifs).
PRÉCISIONS DIVERSES :
– La fonction publique réunionnaise est réputée pour compter de nombreux éléments de mentalité traditionnelle et contraire aux Droits de l’Homme. Il faut mener un audit pour repérer les mauvais fonctionnaires et les sortir des services publics, afin de les empêcher de transformer des victimes en coupables.
– Les associations de sensibilisation et d’éducation populaire peuvent être financées par l’allocation universelle et pourront donc quadriller toute la Réunion.
– La réduction de bruit active efface le son venant vers nous. Le son est de la matière, on peut l’empêcher de nous atteindre en lui renvoyant une matière équivalente (une onde).