GARANTIE UNIVERSELLE

Les besoins de logements sociaux augmentent de 7 500 par an, alors que les créations n’atteignent pas les 5 000. Ce qui crée une pénurie de plus de 30 000 aujourd’hui.

GARANTIE UNIVERSELLE

Ensemble propose la garantie universelle. En échange de l’application de loyers modérés par les bailleurs (300 € pour un studio, 350 € pour un 2 pièces, 400 € pour un 3 pièces, etc.), la CAF s’engagera à reverser une garantie de 300 € mensuels en cas d’impayé. Cette assurance locative sera alors prise sur l’allocation universelle qui remplace les prestations actuelles et donne 1 000 €/mois à ses bénéficiaires. Forts de cette garantie et de la pénurie ambiante, les investisseurs n’auront plus de problème pour emprunter auprès des banques et construire des logements, débloquant ainsi l’activité pour les professionnels du BTP.

BUSINESS PLAN

Exemple pour un studio loué à 300 € et coûtant 60 000 € = 240 mensualités X 250 €.

Le capital sera remboursé au bout de 240 mensualités de 250 €, soit en 20 ans. Le coût pour l’investisseur sera nul, la différence de 50 € suffisant à payer les intérêts du prêt à la banque. Rentabilité locative très confortable.

AVANTAGES

– Intérêt pour l’investisseur particulier : Constitution d’un patrimoine, nouveau revenu (loyer) devenant beaucoup plus élevé à l’issue du remboursement du prêt et quasi gratuité de l’investissement (compter les économies d’impôt par la défiscalisation).
– Intérêt pour l’investisseur professionnel : Placement garanti, rendement assuré et rentabilité augmentée avec les dispositifs de défiscalisation.
– Intérêt pour les bailleurs sociaux : Accroissement de leur parc immobilier et de leurs revenus locatifs pour gérer et rénover leurs logements.
– Intérêt pour l’État : Récupération de la LBU annuelle de 100 millions d’€ finançant le logement social à la Réunion et application nationale pour économiser des milliards d’€.
– Intérêt pour les locataires : Chute des exigences des propriétaires pour la location de leurs biens (chute du risque d’insolvabilité) et disparition progressive du mal-logement.

EFFETS SUR L’EMPLOI

1 logement construit = 1,5 emploi direct + 1,5 emploi indirect. Soit 3 emplois créés.
Au rythme de 10 000 logements/an, la garantie universelle générera donc 30 000 emplois.

Nota bene : Le secteur du BTP sera encore plus dopé grâce à l’impôt unique à 10% et une défiscalisation propre aux investissements dans l’immobilier (construction et rénovation). La rénovation écologique et de l’ancien pérennisant les emplois nés de la construction.

IMPACT GLOBAL SUR LA SOCIÉTÉ

En outre, la garantie universelle permettra :

– L’émergence d’une nouvelle classe moyenne + de propriétaires,
– Le retour à des prix raisonnables par l’augmentation de l’offre de biens,
– La réduction de la précarité et de la délinquance liées au mal-logement,
– La création de milliers d’emplois et l’augmentation du pouvoir d’achat,
– La hausse de la consommation en direction des entreprises locales,
– La croissance économique et l’élévation du bien-être général,
– Un regain de démocratie, les élus ne gagnant plus de voix par l’attribution de logements.

PRÉCISIONS DIVERSES :

– Le prélèvement sur l’allocation universelle pourra s’effectuer en plusieurs mensualités de 50 ou 100 €, afin de ne pas trop perturber le budget mensuel de l’allocataire, l’Autorité de l’Allocation Universelle (remplaçant la CAF) opérant ainsi un crédit grâcieux.
– La refonte des dispositifs de défiscalisation en une mesure unique et stable dans le temps est nécessaire. Cette rationalisation des exonérations simplifiera la vision des investisseurs et professionnels de l’immobilier, gênés par le magma fiscal actuel.
– Une révision des normes et réglementations d’urbanisme sera très utile pour libérer la construction de logements, notamment concernant la limite de hauteur des immeubles.
– À ce propos, la compétence en la matière devrait être dévolue à une même institution afin d’à nouveau simplifier le cadre légal et accélérer tous les processus de décision concernant l’immobilier à la Réunion (permis de construire, zones habitables, etc.). La Région, par exemple, qui dispose déjà de la compétence de l’aménagement du territoire.